« Je voudrais des précisions sur cette maison avec piscine » : le contrôle fiscal hilarant de Jean Yanne
Pour les vedettes, l’argent demeure un sujet sensible. Sauf quand on s’appelle Jean Yanne. Le trublion du « Chobizenesse » se permet tout, et c’est à ça qu’on le reconnaît. Le comédien a toujours parlé « cash », quitte à provoquer. En novembre 2000, invité de « Vie privée, vie publique », l’émission de Mireille Dumas — disponible sur la chaîne dédiée de l’INA —, le réalisateur de « Moi y’en a vouloir des sous » (chef-d’œuvre de 1973) se confie sur son rapport à l’argent et sur ses ennuis avec le fisc, photo de Paris Match à l’appui…
« J’en ai eu, des sous. J’ai pratiquement tout boulotté », lance-t-il à l’animatrice, visiblement surprise par tant d’authenticité. « J’aime beaucoup l’argent. Tout ce que j’ai fait, c’est pour l’argent. Je n’ai jamais laissé la moindre notion artistique influencer ce que je faisais. Le délicieux parfum de l’oseille, c’est quelque chose… » On pourrait s’attendre à ce que Jean Yanne détaille ses propriétés et ses trésors. Absolument pas. Il avoue avoir « tout bouffé », « tout perdu dans le cinéma » et n’avoir ni appartement, ni maison, ni voiture. « C’est ce qui navre les gens des impôts. Je n’ai rien. J’ai fait le tour du monde des palaces. Les impôts ne peuvent pas saisir les souvenirs. »
Piscine et gros cigare
Le fisc et Jean Yanne, c’est « Je te tiens, tu me tiens par la barbichette ». Parti aux États-Unis en 1979, le sociétaire des « Grosses Têtes », disparu en 2003, subit un contrôle fiscal. « Le monsieur qui m’a fait venir avait Paris ...