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"Nous voulons la vérité": la famille de Sophie Le Tan attend des réponses lors du procès de Jean-Marc Reiser

La famille de Sophie Le Tan attend des explications lors du procès qui s'ouvre lundi  - Capture d'écran de l'antenne
La famille de Sophie Le Tan attend des explications lors du procès qui s'ouvre lundi - Capture d'écran de l'antenne

Qu'est-il arrivé à Sophie Le Tan? Après plus de trois ans d'enquête, Jean-Marc Reiser, principal suspect de l'assassinat de la jeune étudiante en 2018, sera devant la justice à partir de ce lundi. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

L'immeuble de Jean-Marc Reiser est le dernier endroit où Sophie Le Tan a été vue en vie. Elle pensait y venir visiter un appartement, avant de disparaître. Avec une condamnation en 2001 pour deux viols, puis pour divers délits, Jean-Marc Reiser, 62 ans a déjà un passé judiciaire lourd. Il avait été interpellé dix jours après la disparition de Sophie Le Tan. La famille de la victime attend désormais qu'il s'explique.

"Nous souhaitons la vérité, nous souhaitons savoir ce qu'il s'est passé" assure Laurent Tran Van Mang, le cousin de la jeune fille. "Mais Reiser a toujours menti, il n'est jamais sincère. Lorsqu'il va donner à nouveau sa version pendant le procès, qui nous dit que ce sera la vérité? On n'en aura aucune certitude".

Préméditation retenue

La version de l'accusé a changé à plusieurs reprises durant l'enquête. Lorsque le corps de la jeune femme est retrouvé au bout d'un an dans une forêt, Jean-Marc Reiser finit par livrer des aveux, a minima. Dans la salle de bain de son appartement, il explique avoir tenté de l'embrasser, avant qu'elle ne le repousse. Un geste qu'il n'aurait pas accepté, la rouant de coups de poings et de pieds dans un accès de colère.

"Il y a eu des violences dans cet appartement, qui ont entraîné la mort de Sophie. Il n'y a pas d'intention d'homicide dans les violences qui ont eu lieu, et encore moins de préméditation", plaide l'avocat de Jean-Marc Reiser, Me Pierre Giuriato.

Une préméditation qui a pourtant été retenue. Gérard Welzer, l'avocat des parties civiles, a d'ailleurs assuré n'avoir "aucune inquiétude" sur le fait que les jurés reconnaîtront la préméditation, Jean-Marc Reiser ayant fait passer une petite annonce fictive pour faire visiter son appartement.

Article original publié sur BFMTV.com