Monter dans la voiture d'un inconnu quand on est une femme est une expérience peu sécurisante. Et ce, même lorsque le chauffeur est "vérifié" et rattaché à une célèbre société de VTC. En témoigne un rapport de sécurité glaçant du géant Uber aux États-Unis : sur la période 2019-2020, 3 824 agressions sexuelles ont été remontées à l’application, dont 388 viols. Pour voyager d'un point A à un point B sans craindre d'être agressée physiquement ou verbalement, deux étudiantes de la Neoma Business School, l’école de commerce de Rouen, ont donc imaginé une application de covoiturage spécialement réservée aux femmes, rapporte Positivr.

Baptisée "Drive Lady", la plateforme, qui est actuellement en cours de développement, fonctionnera sur le même principe que Blablacar : une conductrice pourra renseigner son trajet à l'avance (il pourra s'agir de trajets longs ou courts à travers toute la France) et permettra aux passagères qui le souhaitent de faire un bout de chemin avec elle. Pour garantir un maximum de sécurité à ses utilisatrices, toutes les femmes utilisant l'application devront d'abord renseigner leur identité.

Le projet de Camille Cottard et Valentine Maguet, les deux étudiantes de la Neoma Business School, est né lors de leur première année d'étude. Lors d'un exercice, les deux jeunes femmes ont dû imaginer une startup fictive dont le concept n'existait pas encore sur le marché. Drive Lady a tout de suite plu à leur école, qui a proposé de développer le projet. "Il n’y a pas d’application (...)

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