Publicité

Vu de Suisse. Christiane Taubira, une femme tout sauf providentielle pour la gauche

Ce samedi 15 janvier, l’ancienne garde des Sceaux a annoncé officiellement sa candidature à la course à l’Élysée. Pas de quoi émouvoir le correspondant du quotidien suisse Le Temps, selon qui, cette prise de position tardive ne devrait pas changer le sort de la gauche à la présidentielle.

L’annonce, qui n’a rien d’une surprise murmurent certains, est arrivée ce samedi 15 janvier, en fin de matinée. L’ancienne ministre de la Justice du gouvernement Hollande, Christiane Taubira, prendra bien part au premier tour de l’élection présidentielle, le 10 avril 2022, à condition qu’elle obtienne les 500 parrainages d’élus nécessaires.

Une entrée dans la compétition électorale accueillie avec une bonne dose de scepticisme par le quotidien suisse Le Temps, qui ironise sur le timing douteux de cette annonce. En effet, si “le scénario est celui de la femme providentielle : dernière à officialiser sa candidature à la présidence de la République au sein de la gauche française”, pour le média, à l’heure où nous parlons, la candidature de Taubira n’a qu’un effet concret : “diviser encore plus son camp politique”.

À lire aussi: Vu de l’étranger. Présidentielle 2022 : Christiane Taubira “secoue la campagne à gauche”

Car en commençant à parler d’une éventuelle participation à la présidentielle seulement en fin d’année dernière, Taubira a trop tergiversé, semble suggérer le média francophone. Preuve en est, Le Temps rappelle qu’elle sera probablement la seule candidate importante à gauche à reconnaître le résultat de la primaire populaire. Une initiative citoyenne à laquelle se sont soustraits quasiment tous ses rivaux du camp progressiste.

Voilà qui fait dire au correspondant du journal suisse que “depuis son irruption dans le sprint présidentiel, rien ne s’est passé comme prévu”. À savoir : aucun candidat rival ne s’est désisté, et aucun d’entre eux ne devrait participer à cette initiative populaire qui aurait pu légitimer

[...] Lire la suite sur Courrier international

À lire aussi :