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On a vu "Top Gun: Maverick" et on a pris la claque qu'on n'attendait pas

Tom Cruise, de retour dans
Tom Cruise, de retour dans

Tom Cruise, de retour dans "Top Gun: Maverick" au cinéma le mercredi 25 mai (Photo: Paramount Pictures France)

CINÉMA - 36 ans plus tard, le revoilà. Tom Cruise renfile le blouson de Pete “Maverick” Mitchell et fait son retour à l’école Top Gun. La suite du film culte réalisé par Tony Scott en 1986, sans Kelly McGillis, mais avec Val Kilmer, sort au cinéma ce mercredi 25 mai, une semaine après sa présentation au Festival de Cannes. Et voici ce que Le HuffPost en a pensé.

Avant d’aller découvrir Top Gun: Maverick, je me suis préparée. J’ai visionné le Top Gun original, qui avait révélé le jeune Tom Cruise de 24 ans au monde entier. Et je dois avouer que j’ai eu un peu peur: des scènes de combats aériens ennuyeuses, des dialogues parfois totalement incongrus -j’ai mis longtemps à me remettre des “je vais prendre une douche” de Mitchell- et des personnages plutôt caricaturaux. Si le charme suranné continue de séduire les plus fans trois décennies plus tard, il avait peu opéré sur moi.

Mais tout au long des 2h11 du nouveau long-métrage, réalisé cette fois par Joseph Kosinski (Oblivion, Tron l’héritage) et co-produit par Tom Cruise, je me suis pris la claque que je n’attendais pas. Parce que Top Gun: Maverick est avant tout un très bon film d’action qui fait monter l’adrénaline dès les premières minutes lorsque le personnage de Pete Mitchell, devenu pilote d’essai certes belliqueux, mais un poil plus conscient du danger, fait surchauffer son avion en passant la vitesse de Mach 10.

Envoyé à l’école Top Gun pour former les meilleurs pilotes de la nouvelle génération pour une périlleuse mission, l’instructeur Maverick les entraîne dans d’innombrables “dogfights”, ces fameux combats aériens déjà au centre du volet de 1986. Mais quand les plans de l’époque étaient plutôt répétitifs, ils sont là plus immersifs que jamais. Le film évite largement les effets spéciaux et les acteurs ont été filmés dans des cockpits d’avions de chasse, subissant des forces gravitationnelles intenses alors que les appareils s’approchaient dangereusement de la surface de la Terre.

Top Cruise alias Maverick dans
Top Cruise alias Maverick dans

Top Cruise alias Maverick dans "Top Gun" en 1986 (à gauche) et en 2022 (à droite) (Photo: DR / Paramount Pictures)

Bien sûr, les plans clichés sont toujours là. Maverick continue de faire de la moto sans casque et cette fois s’improvise aussi skipper; affiche son torse musclé parfait sur la plage lors d’une partie de football (à la place du beach-volley de l’original); fait des œillades à tout-va à la caméra et lance des répliques parfois toutes faites. Mais à vrai dire j’aurais presque été déçue s’il n’y avait pas eu ce qu’il faut de mièvrerie.

Les fans de la première heure seront aussi touchés par sa relation tempétueuse avec le jeune Rooster (joué par Miles Teller), le fils de son défunt ami Nick “Goose” Bradshaw, que Maverick doit entraîner dans une mission à l’issue incertaine. Et ne devraient pas être mécontents de sa romance à l’eau de rose avec Penny, nouveau personnage incarné par Jennifer Connelly. Sans oublier, évidemment, l’émotion de voir Val Kilmer (alias Iceman) faire une apparition malgré le cancer de la gorge qu’a vécu l’acteur de 62 ans.

Le film a déjà été présenté en avant-première au Festival de Cannes, où Tom Cruise avait eu les honneurs d’un survol de la patrouille de France et d’une Palme d’or d’honneur. Place désormais aux spectateurs du monde entier de découvrir en salles, dès ce mercredi 25 mai, ce Top Gun: Maverick qui a clairement tout pour être un immense succès au box-office.

A voir également sur Le HuffPost: À Cannes, le spectacle de la patrouille de France pour le retour de Tom Cruise

Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

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