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Pour Yaël Braun-Pivet, une dissolution de l'Assemblée nationale serait un "échec collectif'

Pour Yaël Braun-Pivet, une dissolution de l'Assemblée nationale serait un "échec collectif'

Dissoudre l'Assemblée nationale. La menace a été brandie par Emmanuel Macron en cas de motion de censure votée par les oppositions lors de l'examen de la réforme des retraites, prévu début 2023. Une telle décision serait un "échec collectif", selon Yaël Braun-Pivet (Renaissance), invitée de BFMTV-RMC ce lundi.

D'après la présidente de l'Assemblée nationale, cela conduirait à revenir sur le choix des électeurs aux dernières législatives.

Lors de ces élections, ils ont "voulu une Assemblée nationale qui soit diverse, qui les représente dans la complétude de leurs opinions politiques", fait valoir Yaël Braun-Pivet.

"Nous n'avons pas de majorité absolue", a ainsi souligné la députée des Yvelines, ajoutant qu'il s'agit d'un choix des Français pour que les parlementaires dialoguent et se concertent davantage. En cas de dissolution, ce "serait un échec collectif de tous ceux qui siègent à l'Assemblée nationale", selon elle. Car cela signifierait que les députés n'ont pas réussi à "produire des réformes dans l'intérêt" des Français.

"Je dissous tout de suite"

Yaël Braun-Pivet rappelle néanmoins que ce droit est "inscrit dans la Constitution" et que celui-ci est "à la main du président de la République".

Le chef de l'Etat a évoqué la possibilité de dissoudre la chambre basse mercredi dernier durant un dîner à l'Elysée lors duquel il réunissait les chefs de sa majorité pour évoquer la méthode de la réforme des retraites.

Alors que les députés de La France insoumise (LFI) et du Rassemblement national (RN) pourraient voter conjointement une motion de censure, Emmanuel Macron à mis en garde les oppositions. Si ce scénario se produit, il "dissou[t] tout de suite" l'Assemblée nationale.

Article original publié sur BFMTV.com