À l'approche des JO, une athlète sur deux avoue avoir déjà souffert d'anxiété menstruelle

“Le sport et les règles sont loin d’être en opposition” a déclaré Marie-Amélie Le Fur, triple Championne Paralympique et ambassadrice de la nouvelle campagne Always, le 28 mars dernier lors d’une conférence de presse. En effet, à l’approche des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, il était intéressant de se pencher sur le tabou et les préjugés autour des règles auxquelles les athlètes féminines font face.

C’est pourquoi la marque de produits d’hygiène féminine Always a décidé, dans le cadre d’une étude, d’interroger 1.000 athlètes françaises sur l’anxiété menstruelle dans le monde du sport. Ainsi, une athlète sur deux a déclaré avoir déjà souffert d’anxiété menstruelle au cours de sa carrière sportive. De même, 76 % des athlètes françaises interrogées pensent que les besoins des femmes liés aux règles ne sont pas reconnus dans le sport. Mais alors, pourquoi les menstruations restent-elles encore tabou dans le domaine du sport ? Et pourquoi l’anxiété menstruelle touche-t-elle autant d'athlètes ?

Comme indiqué dans le communiqué présentant les résultats de l’enquête, 7 athlètes sur 10 estiment que le tabou des règles doit être brisé pour les générations futures. En effet, les menstruations restent aujourd’hui encore un sujet tabou. C’est pourquoi les sportives ont du mal à en parler, en particulier si leur coach est un homme. Un travail de sensibilisation sur les menstruations auprès des personnes qui entourent les athlètes est donc essentiel pour libérer la parole des (...)

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