Éducation sexuelle à l’école : un programme progressiste adopté malgré la fronde des milieux conservateurs

Éducation sexuelle à l’école : un programme progressiste adopté malgré la fronde des milieux conservateurs

Après des semaines de débats houleux, les syndicats enseignants ont triomphé des tentatives d'intimidation de l'extrême droite et des milieux conservateurs. En remportant la bataille politique autour de l'éducation sexuelle, ils ont affirmé l’importance de rappeler les valeurs d’inclusion au sein de l'école.

Le nouveau programme d’ éducation à la sexualité verra enfin le jour. Face aux pressions de l’extrême droite et des milieux conservateurs, les syndicats enseignants ont résisté, remportant finalement la bataille politique autour de l’éducation sexuelle. Ce jeudi 30 janvier, le Conseil supérieur de l’éducation (CSE) a voté à l’unanimité en faveur du programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (Evars).

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Près de 25 ans après la loi Aubry, les élèves bénéficieront enfin d’un programme modernisé, intégrant notamment les notions de consentement, d’identité de genre et d’homophobie, entre autres. Cependant, il a fallu surmonter les différentes modifications apportées au texte par l’ancienne ministre de l’Éducation nationale, Anne Genetet, imposées sous la pression des milieux conservateurs.

150 amendements déposés par les syndicats

En tout, six ministres de l’Éducation se sont succédé sur ce dossier, initialement lancé par Pap Ndiaye en 2023. C’est finalement le 29 janvier que le programme a été présenté au CSE, une instance consultative regroupant syndicats, parents d’élèves et autres acteurs de l’Éducation nationale.

Après plusieurs changements imposés par la précédente ministre pour édulcorer le programme, les syndicats enseignants ont déposé près de 150 amendements, afin de...

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