Élodie Bouchez (« Dis-moi juste que tu m'aimes ») : « J'essaie toujours d'aller plus loin »

Élodie Bouchez

Après avoir participé au succès de « l'Amour ouf », de Gilles Lellouche, Élodie Bouchez dans « Dis-moi juste que tu m'aimes », un drame d'Anne Le Ny sur le couple, la confiance en soi et l'emprise, où elle donne la réplique à Omar Sy, José Garcia et Vanessa Paradis. L'occasion pour l'actrice d'élargir sa palette de jeu, et pour nous d'engager la conversation avec cette femme douce et profonde qui prouve, d'une rencontre à une autre, que l'on peut être discret sur sa vie et généreux en interview.

Comment êtes-vous arrivée à l'affiche de Dis-moi juste que tu m'aimes ?

Anne Le Ny et moi nous étions rencontrées il y a longtemps, alors que nous étions partenaires de jeu dans le Pacte du silence, de Graham Guit, et j'avais gardé de cette femme un excellent souvenir. Lorsqu'elle m'a soumis le scénario de Dis-moi juste que tu m'aimes, j'ai trouvé que cette histoire de manipulation pouvait parler à beaucoup de monde. L'ascendance, l'abus de pouvoir, l'intimidation, toutes ces choses insidieuses qui vous grignotent petit à petit sont autant de comportements auxquels on a tous été confrontés à un moment de notre vie, dans le cadre du travail, dans la famille, en amitié ou en amour. Aujourd'hui, ils sont sous les feux de l'actualité parce que ce sont des attitudes que l'on détecte et que l'on dénonce plus facilement, mais, quand on tombe dans ce genre de toile d'araignée, cela reste compliqué de s'en défaire.

Pensez-vous que nous pouvons tous devenir un jour la proie d'un manipulateur ?

… ou d'une manipulatrice. C'est toujours la même question : y a-t-il des profils de victimes ? Qu'est-ce qui fait qu'à un moment de sa vie on veut croire à quelque chose et on se laisse plus facilement embobiner ? Dans le film, j'incarne Marie, une femme aveuglée par son complexe d'infériorité vis-à-vis de l'ex de son mari, jouée par Vanessa Paradis. Lorsque cette dernière refait surface, Marie se laisse séduire par le personnage de José Garcia,...

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