Élodie Bouchez : l’actrice solaire et discrète du cinéma français
L'actrice doublement césarisée, Élodie Bouchez, est à l’affiche du film « Dis-moi juste que tu m’aimes », d’Anne Le Ny, au cinéma ce 19 février. Retour sur la carrière d’une femme talentueuse, aussi discrète que solaire.
Révélée en 1994 lorsqu’elle remporte le César du meilleur espoir féminin pour son rôle dans « Les Roseaux sauvages » d’André Téchiné, Élodie Bouchez est aujourd’hui à l’affiche de « Dis-moi juste que tu m’aimes », réalisé par Anne Le Ny. Entre ces deux films, la comédienne a parcouru un chemin couronné de succès.
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Née en 1973, en Seine-Saint-Denis, Élodie Bouchez s’essaye d’abord au mannequinat avant de se tourner vers le métier d’actrice. À 16 ans, c’est dans le sulfureux film de Serge Gainsbourg, « Stan le Flasher » (1990), qu’elle fait ses premiers pas. Son bac en poche et après des études de théâtre à l’université, elle retrouve les plateaux de tournage, notamment celui de Patrice Leconte pour « Tango » (1992) et de Cédric Klapisch pour « Le Péril jeune » (1992) avant de décrocher le rôle de Maïté dans le film d’André Téchiné qui la révèlera aux yeux du grand public.
Forte de cette première récompense cinématographique, Élodie Bouchez est l’une des étoiles montantes du cinéma français. En 1998, c’est la consécration. Son personnage d’Isabelle dans « La Vie rêvée des anges » d’Érick Zonca, lui permet de remporter le Prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes et le César de la meilleure actrice.
Au début des années 2000, la comédienne enchaîne les films et...
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