États-Unis : À cause des lois anti-IVG, une enfant de 13 ans contrainte de garder un bébé issu d’un viol

Tombée enceinte à la suite d’un viol, une fillette de 13 ans n’a pas pu avorter. Pour cause, elle réside dans l’État du Mississippi, un des plus restrictifs en termes d’accès à l’IVG.

À 13 ans, Ashley* a non seulement été violée, mais est aussi contrainte de garder l’enfant issu de son agression. L’adolescente qui vit dans le Mississippi, un des États américains les plus contraignants en termes d’accès à l’IVG, a été violée par un inconnu alors qu’elle se trouvait dans la rue, rapporte le magazine américain « Time ». La jeune fille et sa mère ont découvert la grossesse de cette dernière alors qu’elle en était déjà à sa dixième ou onzième semaine.

Des médecins craintifs

Le Mississippi, État du sud-est des États-Unis, a interdit l’avortement en 2022, à la suite de la révocation par la Cour suprême du droit constitutionnel à l’avortement dans le pays. Mais en théorie, l’IVG reste accessible s’il y a un risque pour la vie de la mère ou si la grossesse est la conséquence d’un viol. Les choses sont toutefois beaucoup plus complexes dans les faits, puisque malgré ces exceptions, les femmes rencontrent des difficultés à trouver des médecins qui acceptent d’effectuer des avortements. Pour cause, ces derniers craignent d’être tout de même poursuivis.

Ashley et sa mère affirment avoir envisagé de se rendre à Chicago, État qui autorise l’avortement. Mais le trajet en voiture, dont la durée est estimée à neuf heures, aurait été difficile à supporter pour la jeune fille. La famille a également confié manquer de moyen pour financer le déplacement.

« CETTE SITUATION EST SURTOUT DOULOUREUSE PARCE QU’IL S’AGISSAIT D’UN ENFANT INNOCENT QUI FAISAIT CE QUE FONT LES ENFANTS »

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