À Cannes, l’éclatante santé du jeune cinéma français

Avec des si, on refait le palmarès cannois, Mohammad Rasoulof a la Palme d’or pour « Les Graines du figuier sauvage » et la Caméra d’or récompense l’un des nombreux excellents premiers films français. Osons une hypothèse audacieuse qui fait fi des montées des marches : le sélectionneur en chef Thierry Frémaux aurait pu prendre cinq premiers longs-métrages Made in France en compétition. « La Pampa » d’Antoine Chevrollier, « Le Royaume » de Julien Colonna, « Les Fantômes » de Jonathan Millet, « Vingt dieux » de Louise Courvoisier méritaient tout autant la compétition que « Diamant Brut » d’Agathe Riendinger.

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Et si Michel Hazanavicius (« La Plus précieuse des marchandises »), Jacques Audiard (« Emilia Perez ») et Christophe Honoré (« Marcello Mio ») ont ajouté une sélection de plus à leur CV déjà bien fourni, Coralie Fargeat n’avait qu’un film derrière elle avant « The Substance », récompensé du prix du scénario.

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Les femmes françaises en force

Pour Daniela Elstner, directrice générale Unifrance, organisme chargé de la promotion du cinéma français à l’international, le Festival de Cannes est une caisse de résonance unique car « le business, la presse et le public peuvent sur la Croisette s’aligner sur un film ». L’exemple parfait c’est, bien sûr « Anatomie d’une chute » de Justine Triet...


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