À Gaza, la malnutrition a augmenté de façon « spectaculaire » chez les femmes enceintes et allaitantes
L’ONG Amnesty International publie un rapport de 300 pages sur la guerre en cours à Gaza. L’un des chapitres s’intéresse à la situation des femmes enceintes et allaitantes. Ces dernières sont parmi les premières touchées par la malnutrition.
Elles sont « parmi les premières victimes de la faim » à Gaza. Dans un rapport publié jeudi 5 décembre, l’ONG Amnesty International alerte sur la situation des femmes enceintes et allaitantes dans l’enclave palestinienne. L’enquête, intitulée « On a l’impression d’être des sous-humains », qualifie la guerre en cours à Gaza de « génocide ». C’est le quatrième document d’une organisation de défense des droits de l’homme à parvenir à la même conclusion, précise « Le Monde ».
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Quelques-unes des 300 pages du rapport se concentrent uniquement sur la situation des femmes enceintes et allaitantes dans l’enclave. « L’augmentation brutale et rapide de la faim et des maladies a menacé tout le monde à Gaza, mais les nourrissons, les jeunes enfants ainsi que les femmes enceintes et qui allaitent ont été particulièrement exposés », expliquent ses auteurs. L’enquête a été menée d’octobre 2023 à début juillet 2024.
La malnutrition a ainsi augmenté de façon « spectaculaire » chez les femmes enceintes et allaitantes après octobre 2023. Plus de 90 % des enfants de moins de deux ans et des femmes enceintes et allaitantes ont été confrontés à une sévère précarité alimentaire au début de l’année 2024. De la même façon, 96 % des femmes enceintes et allaitantes n’avaient mangé que « deux groupes...
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