À partir du 1er mars, l’origine de la viande sera inscrite sur les menus des restaurants et des cantines

Après la viande bœuf, c’est au tour de la volaille, du mouton et du porc de voir leur provenance dévoilée au grand public. Sur les menus ou les étiquettes de leurs produits, les professionnels de la restauration devront jouer cartes sur table.

Les pièces transformées, déjà préparées ou cuisinées sont concernées par cette nouvelle obligation. Les restaurants, les cantines des hôpitaux, les cantines scolaires, les cantines d’entreprises devront rapidement mettre à jour leurs menus.

Les cantines scolaires dans le viseur

Ainsi, il faudra mentionner le pays d’élevage, le pays d’abattage, et si la viande est fraîche, réfrigérée, congelée ou surgelée. De quoi offrir une meilleure transparence pour le consommateur. Cette mesure a pour but d’avant tout d’améliorer la qualité de la viande des cantines scolaires : 50% des viandes sont importées. Le chiffre monte à 60% pour les volailles dans tous les types de restauration confondu et 80% pour un poulet standard. « Quand vous comparez un poulet ukrainien, brésilien, avec un poulet français cela n'a rien à voir sur le plan nutritionnel. Mon combat, c'est celui de la qualité des aliments », exprime Julien Denormandie, ministre de l'Agriculture à l’origine de cette mesure.

Valoriser la filière

Même si c’est une bonne nouvelle pour les éleveurs, il en est tout autre pour les restaurateurs. Acheter français a un coût. Cette demande légitime des citoyens pour une meilleure traçabilité de la viande va mener à « une prise de conscience que la nutrition a un impact très fort sur la santé. Quand le blanc de poulet sera affiché « brésilien » ou « ukrainien », cela va faire bouger les comportements », est...

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