École : pourquoi ils ne fêtent plus « la fête des mères »

Pour rendre cette fête « traditionnelle » plus inclusive et représentative des différentes situations familiales, ces professeur.es des écoles ont décidé de célébrer « la fête des gens qu’on aime », voire de ne pas marquer le coup. Témoignages.

La date approche et cela fait maintenant plusieurs semaines que vous recevez dans votre boîte mail des publicités - aux couleurs pastel et pas toujours de très bon goût - vous incitant à offrir un cadeau à l’occasion de la fête des mères, le 29 mai prochain. Un événement, entré dans la tradition, qui vient toujours avec son lot de cadeaux confectionnés par les enfants dès le plus jeune âge - ceux que vous gardez précieusement dans vos placards.

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« La fête des gens qu’on aime »

La préparation de la fête des mères et des pères peut pourtant être, pour certains, synonyme d’angoisse et de souvenirs douloureux comme en témoignent plusieurs internautes sur les réseaux sociaux. « Ma mère est morte quand j’avais 5 ans, j’ai passé toute mon enfance à devoir composer des cadeaux et des poèmes pour une mère décédée, laissez les enfants faire ce qu’ils veulent », s’insurge une anonyme sur Twitter.

Absence ou décès de l’un des parents, situation familiale compliquée, orphelin : nombreux sont les enfants qui à l’occasion de cette fête se retrouvent face à une situation inconfortable. Pour les inclure à la préparation de cadeaux et autres petites attentions, certains professeur.es des écoles ont décidé de mettre en place « la fête des gens qu’on aime », quand d’autres n’ont rien prévu pour l’occasion.

Une tendance remarquée dès 2016 sur les réseaux...

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