Écrit-on "sensé" ou "censé" ? La règle d'orthographe expliquée pour ne plus jamais faire de faute

"Il est sensé ce bonhomme". "Elle était censée venir". Quelle est la différence entre l'emploi de ces deux termes ? Comment ne pas confondre l'un et l'autre ? Les deux homonymes sont en effet de prononciation identique — on dit d'eux que ce sont des homophones — et pourtant, leur sens est différent. On comprend qu'il soit difficile de s'y retrouver, d'autant que les deux termes sont relativement utilisés l'un et l'autre au quotidien. Comme souvent pour les règles qui régissent la langue française, il peut être utile de remplacer un mot par un autre pour décider de l'orthographe appropriée.

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L'explication qui vous est donnée provient du livre Madame l'orthophoniste efface toutes vos fautes d'orthographe ! (éd. Opportun). Si la phrase signifie que quelque chose est "raisonnable" ou "a du bon sens", on utilisera le terme "sensé". Par exemple, "un homme sensé" est un homme qui a du bon sens, un homme raisonnable. A contrario, si on suppose quelque chose, on privilégiera l'orthographe "censé". On peut ainsi remplacer le terme par "supposé". Par exemple, l'un des adages les plus connus est : "nul n'est censé ignorer la loi". Il peut être remplacé par "nul n'est supposé ignorer la loi".

Sur le site spécialisé du Projet Voltaire, on apprend en outre que "censé" est presque toujours suivi d'un verbe à infinitif. Ainsi, on trouvera régulièrement des formules comme "on n'est pas censé passer au feu rouge" ou "on est censé (...)

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