Érythème polymorphe : causes, symptômes, traitement, lien avec le vaccin

L’érythème polymorphe se caractérise par la formation de plaques rouges en cocarde, situées sur les paumes des mains, les plantes des pieds, les bras, les jambes ainsi que sur le visage.

L’érythème polymorphe est un trouble cutané consécutif à un facteur déclenchant. Le mot « érythème » provient du grec « erúthêma », signifiant rougeur de la peau. Quant à l’adjectif polymorphe, il veut dire que les éruptions peuvent prendre différentes formes. Il est fréquent chez les jeunes adultes d’après Infosanté. Pendant longtemps, l’érythème polymorphe a fait l’objet d’une confusion avec une allergie aux médicaments : il s’agit du syndrome de Stevens-Johnson. Ce syndrome provoque des réactions cutanées à la suite d’une prise de médicaments. Des bulles épidermiques, une nécrose et un décollement cutané apparaissent alors. Cette maladie est difficile à diagnostiquer et peut donc facilement être confondue avec l’érythème polymorphe. D’après Le Manuel MSD, le taux de mortalité infantile provoqué par ce syndrome est de 7,5 % tandis qu’il peut atteindre jusqu’à 25 % chez les adultes. L’érythème polymorphe est majoritairement causé par une infection au virus de l’herpès. Selon l’OMS, 3,7 milliards de personnes de moins de 50 ans seraient infectées par le virus HSV-1. Ce virus se transmet essentiellement par contact des muqueuses buccales. La plupart du temps, ces infections ne provoquent pas de symptômes, mais chez certains sujets, elles entraînent l’apparition de lésions ulcéreuses au niveau de (...)

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