"Il a été acquitté et moi j’ai été broyée", cette journaliste victime de viol explique pourquoi elle regrette d’avoir porté plainte

Giulia Foïs, journaliste et victime d'un viol en 2020, a été entendue lors d'une audition dédiée à "la réponse judiciaire aux violences sexistes et sexuelles". Son agresseur ayant été acquitté, elle a fortement critiqué le système judiciaire actuel auquel elle ne croit plus.

Depuis quelques mois, de nombreuses auditions au sujet des violences sexuelles ont lieu à l'Assemblée Nationale. Il y a quelques jours, dans cet article, nous vous parlions de l'audition de la journaliste Raphaëlle Bacqué, venue raconter les résultats de son enquête sur l'affaire Depardieu. C'était dans le cadre d'une séance d'audition de la commission d'enquête sur les violences sexuelles dans le milieu du cinéma.

À lire aussi : "J’étais une esclave, il me tenait en laisse", un ancien journaliste condamné à 20 ans de prison pour "700" viols

L'histoire de Giulia Foïs

Le 28 novembre 2024, la délégation de l'Assemblée nationale aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes a organisé une table ronde sur "la réponse judiciaire aux violences sexistes et sexuelles". À cette occasion, des professionnelles et des représentantes associatives ont été entendues. Parmi elles, la journaliste Giulia Foïs.

En 2000, un homme a violé Giulia Foïs dans sa propre voiture, sur un parking d'Avignon. Elle le raconte dans son livre sorti en 2020 intitulé "Je suis une sur deux". Le violeur, "un père de famille qui payait ses impôts", comme elle aime le préciser pour briser le cliché raciste de l'agresseur étranger, a été acquitté. C'est de cette décision de justice que la journaliste est venue parler lors de son...

Lire la suite


À lire aussi

Cette star du "Diable s'habille en Prada" a galéré à retrouver des rôles ensuite : pourquoi ?
Mimie Mathy explique pourquoi elle a "toujours eu peur d'avoir un enfant"
"Jacques Doillon, je l'appelle souvent, pourquoi les actrices attendent autant pour porter plainte ?", confie Béatrice Dalle, qui ose le "victim blaming"