Étiquette énergie, indice de réparabilité, Nutri-score, éco-score : comment bien décrypter les étiquettes ?

Leur couleur va du vert au rouge, accompagnée d’une évaluation, le plus souvent sous forme de lettre (A, B, C…) : à l’heure de l’achat, les scores sont d’une aide précieuse, qui permettent d’évaluer en un coup d’œil l’intérêt énergétique, nutritionnel, environnemental… d’un produit. Encore faut-il les comprendre.

Le doyen des scores est né dans les années 1990. Il définit la consommation en électricité et en eau des appareils électroménagers. Un réfrigérateur classé A est 16 à 20 % plus économique qu’un modèle classé B – de 10 à 13 % pour un lave-vaisselle.

Elle doit être apposée en magasin sur tous les lave-linge, réfrigérateurs, lave-vaisselle, aspirateurs, fours..., comme sur les téléviseurs, climatiseurs, ampoules et LED.

Il y a deux ans, la notation est devenue plus sévère pour les lave-linge, réfrigérateurs, lave-vaisselle, téléviseurs et ampoules. A consommation égale, un modèle auparavant classé A+ peut ainsi avoir été rétrogradé à la lettre F ou G aujourd’hui. Quant aux classes A+, A++ et A+++, sources de confusion, elles ont disparu.

Un appareil est noté de 1 à 10, selon qu’il est plus ou moins facile à réparer. L’indice prend notamment en compte la facilité de démontage, la documentation disponible et les pièces détachées. Les écarts sont réels : certains aspirateurs ont 9 sur 10, quand d’autres ne dépassent pas 6.

Il est obligatoire sur les sites de vente en ligne et, en magasin, pour une petite dizaine de familles de produits. Aspirateurs, lave-vaisselle et nettoyeurs (...)

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