Comment éviter les bises non sollicitées aux enfants ?

À l’approche des fêtes de Noël et des traditionnelles retrouvailles familiales et amicales, il est temps de questionner la bise, ce contact physique trop souvent imposé aux enfants.

La bise. Ce geste qui consiste à coller sa joue contre celle d’une autre personne, parfois totalement inconnue. On pensait que la pandémie aurait sa peau, pourtant elle semble avoir le cuir épais. Et même les enfants, chez qui le taux d’incidence bat pourtant des records, n’ont pas encore été exemptés de cette pratique sociale.

Dans quelques jours, les fêtes de fin d’années devraient, si la situation sanitaire le permet, réunir plusieurs générations ou cercles d’amis. L’occasion d’entendre des adultes demander aux enfants « Tu viens me faire une bise ? » ou « Va faire une bise à Marie qui vient de t’offrir ce cadeau, c’est si gentil de sa part ! Allez, allez, allez… » Si l’enfant peut, parce qu’il en a envie, se jeter dans les bras de ladite personne, il arrive aussi souvent qu’il refuse catégoriquement. Se nouent alors les ressorts d’une situation embarrassante dont chacun a envie de sortir.

Les bases du consentement

Dans ces cas de figure, les dénégations enfantines sont souvent perçues comme un manque de politesse ou un caprice et non comme un enfant qui « pose ses propres limites » selon Phila Hintikka, co-autrice avec Elsa Rigoulet de « 30 discussions pour une éducation antisexiste ». Elle pointe une contradiction entre le respect des codes sociaux et l’acquisition par l’enfant du consentement : « En insistant et en obligeant leur enfant à s'exécuter, les parents lui montrent que son corps ne lui appartient...

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