Être optimiste pourrait réduire le risque de démence

Les émotions négatives pourraient contribuer à augmenter le risque de développer des maladies dégénératives et de la démence (source 1). En effet, ces émotions comme l’anxiété ou le stress, ressenties de façon prolongée, modifient le cerveau. Mieux gérer ce type d’émotions permettrait de prévenir, ou du moins de réduire les risques de vieillir en développant ce type de pathologie. L’étude publiée dans le journal Nature Ageing, démontre le lien entre émotions négatives et risque accrus de démence.

Les personnes âgées particulièrement touchées

Affectées de manière excessive et sur une longue durée, les personnes âgées sont le plus touchées. Niveau cerveau, ce sont les zones du cortex cingulaire postérieur et l’amygdale qui sont concernées : en effet, ces deux zones ont un rôle clé dans la régulation des émotions et aussi pour la mémoire autobiographique.

« Notre hypothèse est que les personnes plus anxieuses n'auraient pas ou moins de capacité de distanciation émotionnelle. Le mécanisme d'inertie émotionnelle dans le contexte du vieillissement s'expliquerait alors par le fait que le cerveau de ces personnes reste 'gelé' dans un état négatif, en mettant en relation la souffrance...

Lire la suite