10 infos insolites sur l'écrivaine française Colette

Dans certains de ses écrits, Colette dépeint sa mère, Sidonie, comme "la reine du jardin". Pourtant, ce n’est pas de fleurs qu’elle voulait la couvrir… Il est vrai que Sidonie avait l’amour – maternel – tyrannique : dans d’autres écrits, Colette parle d'elle comme d’une "mère-chienne" face à sa fille, décrite comme un "toutou célèbre". Est-il utile de préciser que les relations entre la mère et la fille ont toujours été particulièrement tendues ? Dans la série très autobiographique des Claudine, Colette fait carrément disparaître la mère, l’écolière vivant seule avec son père. En 1912, elle ne se rendra pas à l’enterrement de sa mère, et les lettres qu’elle lui avait écrites seront déchirées par son frère…

En 1893, Colette épouse Henry Gauthier-Villars, dit Willy, un critique célèbre, mondain, joueur et amateur de femmes. Nous savons qu’elle écrira alors la série des Claudine et que lui les signera sans vergogne… Le couple se sépare en 1906. Dès lors, Colette poursuivra toute sa vie Willy d’une haine tenace et d’une rancune démonstrative, le traitant de "vieux con", de "vieux salaud", de "vieux maquereau", l’humiliant, prenant possession de ses meubles de famille qu’il avait mis à l’abri des créanciers sous le nom de sa femme.

Après sa séparation avec son premier mari, Willy, Colette se lance dans le music-hall et vit ouvertement une relation amoureuse avec Mathilde de Morny, dite Missy. Riche héritière du duc de Morny, demi-frère de Napoléon III, la jeune femme, amatrice de rapports (...)

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