11 femmes à l'origine d'inventions indispensables

Cette grande actrice, dont la beauté émerveillait le monde entier, aurait pu s’en tenir au cinéma. Et pourtant, en 1941, Hedy Lamarr, 26 ans, propose un système secret de communication applicable aux torpilles radio-guidées. Ce dernier permettait au système émetteur-récepteur de la torpille de changer de fréquence, ce qui la rendait indétectable. Ce système de transmission est en réalité l’ancêtre du Wi-Fi. Ayant déposé son brevet sous pseudonyme, Hedy ne toucha jamais un centime de son invention. Mais en 1996, l’Electronic Frontier Foundation a décidé de lui remettre un prix pour sa contribution.

Fille de Lord Byron, Ada Lovelace est la première programmeuse informatique, tout ça dès 1842… En effet, lors de ses recherches menées grâce à la machine analytique, l’ancêtre de l’ordinateur, elle écrivit des notes sur le premier algorithme, retrouvées des années plus tard.

Si aujourd’hui, les poitrines des femmes du monde entier sont mises en valeur, c’est grâce à Mary Phelps Jacob, appelée Caresse Crosby. En 1913, elle façonne avec les moyens du bord (des mouchoirs et des épingles) le premier soutien-gorge. Après avoir déposé un brevet un an plus tard, elle tente de le commercialiser sans y parvenir. Face à cet échec, elle cède le brevet à Warner’s qui lancera le premier modèle…17 ans plus tard !

Joséphine adorait recevoir tous ses amis chez elle. Malgré son personnel qui s’efforçait de faire disparaître les taches de sa vaisselle, elle souhaitait faire l’acquisition d’une machine capable de laver sans casser. Un jour, l’Américaine déclara : “Si personne ne veut inventer de machine à laver la vaisselle, je le ferai moi-même !” avant de se lancer dans l’élaboration de plans. Après avoir réussi à obtenir un résultat satisfaisant, elle en produisit plusieurs exemplaires pour les offrir à ses amis. Elle fit ensuite breveter son invention qu’elle présenta à l’Exposition Universelle de Chicago en 1893. D’abord réservé aux prestigieux hôtels et restaurants, le lave-vaisselle investit ensuite largement les foyers américains.

Avec un doctorat en mathématiques, Grace Hopper commence à enseigner dès 1931. En 1943, elle rentre dans l’armée américaine, plus spécialement dans une unité réservée aux femmes. Rapidement remarquée, elle est affectée à Harvard pour y programmer l’ordinateur Mark 1, un calculateur générique et programmable par cartes perforées. Grace se met donc à la programmation qu’elle rebaptise “le codage”. Elle est notamment connue pour avoir créé le terme informatique “bug” et pour ses engagements féministes.

Née après la guerre de Sécession, Elizabeth Magie exerce d’abord les métiers de sténographe et de secrétaire. Elle est d’ailleurs également à l’origine d’un système permettant de faire passer plus facilement le papier entre les rouleaux d’une machine à écrire. Fan des idées de l’économiste Henry George, qui voulait limiter le pouvoir des propriétaires fonciers grâce à l’impôt unique, elle élabore un jeu de société baptisé “The Landlord’s Game”, qui illustrait la “nature antisociale du monopole”. Le jeu est largement diffusé dans les campus universitaires et dans les milieux intellectuels de l’époque. Charles Darrow le découvre grâce à des amis et décide de s’en inspirer pour sortir le premier Monopoly. Elizabeth meurt en 1948, sans que son rôle dans la création du Monopoly soit connu. Ce n’est qu’en 1970 que son brevet est retrouvé.

Maria Telkes, biophysicienne américaine, a participé à la recherche sur l’énergie solaire au Massachusetts Institute of Technology de 1939 à 1953. Parmi ses nombreux travaux, elle est connue pour avoir conçu le premier générateur à puissance thermoélectrique ainsi que le premier réfrigérateur thermoélectrique. Elle est également à l’origine d’une unité de désalinisation à utiliser sur les radeaux de sauvetage à énergie solaire. Rien que ça oui…

Après avoir étudié à l’école des arts ménagers de Framingham, elle travaille comme diététicienne et donne des conférences sur l’alimentation. Avec son époux, elle achète un gîte touristique à Whitman, dans le Massachusetts, en 1930. Très rapidement, Ruth se fait connaître pour ses délicieux desserts. Un jour, en voulant cuisiner des gâteaux pour des invités, elle se rend compte qu’elle manque de chocolat. Elle utilise alors celui de la marque Nestlé pensant qu’il fondrait dans la pâte pour donner des cookies au chocolat. Mais le résultat n’est pas celui qu’elle attendait : elle crée alors les cookies aux pépites de chocolat. Après avoir contacté Nestlé, un accord entre elle et la marque est conclu : la compagnie imprime sa recette au dos des tablettes de chocolat et Ruth est approvisionnée en chocolat durant toute sa vie.

En 1975, suite à son mariage à Camembert avec le laboureur Jacques Harel, Marie travaille au manoir de Beaumoncel, où était caché l’abbé Charles-Jean Bonvoust. Ce dernier lui aurait transmis la recette de la préparation du fameux fromage à croûte, que les petits-enfants de Marie ont contribué à distribuer par la suite.

Née à New York en 1922, Marie Brown dépose le brevet du circuit de sécurité télévisée pour les logements particuliers dès 1966. Le système était composé de quatre points de cibles vers lesquels la caméra pouvait se diriger. Les images obtenues étaient également retransmises sur un écran de contrôle.

D’abord physicienne, Shirley Jackson a travaillé pour les laboratoires Bell. C’est à cette époque qu’elle contribue à l’invention du téléphone à touches, du panneau photovoltaïque, des câbles à fibres optiques, de la technologie permettant l’identification des appels entrants et en attentes mais également au développement du fax…