"15 minutes pour se mettre à l'abri" : 20 ans après le séisme de Sumatra, comment la France se prépare-t-elle en cas de phénomène similaire ?
Il y a vingt ans jour pour jour, le 26 décembre 2004, une large partie de l’Asie du sud était touchée par un séisme dévastateur de magnitude 9,1 sur l’échelle de Richter. Une catastrophe naturelle qui en a alors déclenché une seconde, un tsunami dans l’océan Indien, qui a détruit le nord de l’île de Sumatra, en Indonésie. Après cette région ont notamment été touchés : la Thaïlande, le Sri Lanka, la Birmanie, l’Inde ou encore les Maldives. Quelques heures plus tard, les côtes de l’Afrique de l’est ont également été atteintes. Au total, cet événement a causé la mort d’environ 250.000 personnes. Vingt ans plus tard, ce phénomène traumatisant pousse encore les scientifiques de nombreux pays à se préparer en amont. C’est notamment le cas en France, où un tsunami pourrait survenir dans la mer Méditerranée ou dans l’océan Atlantique.
Depuis cet événement ravageur, la France prend ses précautions. En effet, si la métropole n’a pas l’habitude de ce type de catastrophe naturelle – mais plutôt d'impressionnantes inondations, par exemple – le réchauffement climatique pourrait malheureusement causer des transformations sur nos mers et nos océans. Selon l’Unesco, il y a même 100% de chance que cela se produise dans les 30 prochaines années. Le 19 janvier 2024, les Français vivant sur le littoral méditerranéen recevaient un message d’alerte, accompagné d’un signal sonore, indiquant qu’un tsunami allait bientôt frapper. En réalité, il ne s’agissait que d’un exercice piloté par le Centre national (...)