Mes 20 raisons de faire une grève sentimentale

Nous étions le 2 janvier 2024. Après une année 2023 passée à enchaîner des histoires toutes plus bancales les unes que les autres, j’avais laissé sa chance à un ultime candidat qui, assurément, ne devait pas se comporter comme les hommes rencontrés avant lui, mais qui, précisément, avait fini par se comporter comme eux. J’avais deux choix : continuer à brader mon cœur et mon corps ou me rappeler ma valeur et dire “stop“. Well, j’ai laissé cet énième artiste torturé se chercher une nouvelle groupie et j’ai pris la décision d’entamer une grève sentimentale. Selon le site du Service public, “la grève est une cessation collective et concertée du travail en vue d'appuyer des revendications professionnelles“. Ma grève sentimentale ne signifie pas que je fais vœu de célibat. C’est une cessation individuelle et concertée (avec mes chats) du travail émotionnel que représente le dating en vue d’appuyer des revendications relationnelles. Cet épisode est particulièrement intime mais je nous sais de plus en plus nombreuses à faire une pause, une dateox comme disent les anglo-saxonnes. Au passage, l’autrice américaine Catherine Gray a carrément écrit un livre à ce sujet, Mon année sans les hommes - Les plaisirs insoupçonnés du célibat (éditions Leduc). Alors pourquoi, à mon tour, ai-je choisi de passer une année sans les hommes ?

1. Parce que leur prédictibilité m’a épuisée. À chaque histoire, le même scénar’ : le mec like mes posts sur Instagram, il réagit à mes stories, n’en rate aucune, me (...)

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