4 idées reçues sur le thermalisme

Vrai. Ses effets thérapeutiques ont, en effet, fait l’objet d’études scientifiques. "La prise en charge de la douleur chronique est le principal motif de prescription des cures, avec un bénéfice pouvant se prolonger jusqu’à un an", souligne ClaudeEugène Bouvier, délégué général du Conseil national des établissements thermaux (CNETh). Pour l’arthrose et les troubles anxieux, les études font état d’une amélioration des symptômes allant jusqu’à 6 mois.

Faux. Il existe 12 orientations thérapeutiques, dont la principale est la rhumatologie (78 % des prescriptions : maladies rhumatismales, séquelles de traumatismes ostéoarticulaires…). Suivent les affections respiratoires (troubles ORL, type rhinite et sinusite, mais également l’asthme et la BPCO), la phlébologie (insuffisance veineuse chronique), la dermatologie (psoriasis, eczéma…), les troubles digestifs (maladies inflammatoires de l’intestin irritable...) les désordres métaboliques (hypertension, etc.) ou encore la fibromyalgie.

Faux. "La cure prescrite par un généraliste ou un spécialiste est prise en charge, dans la plupart des cas, à 65 % par la Sécu", assure Claude-Eugène Bouvier. Une orientation médicale comprend en général 4 soins journaliers, soit 72 sur la durée totale de la cure (18 jours en continu, obligatoirement). Seuls les courts séjours (3 à 15 jours), plutôt centrés sur le stress, les troubles du sommeil, les acouphènes, le surpoids ou... une simple pause bien-être sont non remboursés.

Vrai. Ces vingt dernières années, (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite