4 jours à Tanger : la culture les pieds dans l’eau !

Le matin. Le centre historique se visite à pied sur les traces des peintres et écrivains d’autrefois mais aussi à la recherche d’une avant-garde qui fait bouger les lignes. Le mieux est de se faire déposer en taxi à l’entrée de la Kasbah. C’est le quartier de Dar el-Makhzen, le palais du sultan (XVIIe siècle) arabo-andalou transformé en musée aux riches collections retraçant l’histoire de la ville depuis l’époque phénicienne. À côté, un espace d’art contemporain vient d’être aménagé dans l’ancienne prison (ticket jumelé 3 €), une vitrine inédite pour les peintres de l’école du Nord, à l’origine de la création marocaine moderne.

L’après-midi. Il suffit de se laisser porter pour déambuler dans les ruelles entre échoppes et maisons colorées comme dans un tableau de Matisse. En chemin, on prend le pouls de la movida tangéroise chez le galeriste d’art Olivier Conil puis à la Librairie Les Insolites, où Stéphanie Gaou organise lectures et vernissages. À deux pas, Zawia Tanger, nouvel espace arty, est aussi un symbole de la relève.

L’idée en + : le palais des Institutions italiennes (palais Moulay Hafid), à la belle architecture mauresque, se dévoile au public lors d’événements comme le Printemps du Livre et des Arts ou le festival Tanjazz (fin septembre). Et chaque année, le parcours artistique Être Ici (4e édition le 18 septembre) révèle des lieux insolites. Certains ont été par la suite rénovés et ouverts à la visite comme le Borj Dar El Baroud et son centre d’interprétation des fortifications, (...)

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