4 nouveaux gènes liés au cancer du sein identifiés par des chercheurs
Les tests génétiques actuellement utilisés pour détecter les prédispositions au cancer du sein se concentrent principalement sur quelques gènes à haut risque, tels que BRCA1, BRCA2 et PALB2. Cependant, ces gènes n'expliquent qu'une petite partie du risque génétique, suggérant la nécessité de trouver d'autres gènes impliqués. Des chercheurs de l'Université Laval au Canada et de l'Université de Cambridge au Royaume-Uni ont mené une étude qui a permis d'identifier quatre nouveaux gènes liés au risque de cancer du sein. Cette découverte a été réalisée en analysant les modifications génétiques chez 26 000 femmes atteintes de cancer du sein et 217 000 femmes non atteintes (source 1).
Le Professeur Jacques Simard, chercheur au Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval, souligne que bien que la plupart de ces nouveaux variants génétiques soient rares, ils peuvent avoir des implications significatives pour les porteuses. Par exemple, des altérations dans l'un des nouveaux gènes appelé MAP3K1 semblent être associées à un risque particulièrement élevé de cancer du sein.
Cette découverte est perçue par les auteurs comme une avancée cruciale pour la compréhension des mécanismes biologiques impliqués dans le développement du cancer du sein. Elle ouvre la voie à de nouvelles perspectives de dépistage et à de potentielles cibles thérapeutiques.