5 astuces pour donner le goût des sciences aux filles
Aujourd’hui, en France, à 17 ans (âge de l’entrée en terminale), une fille sur deux n’étudie plus du tout les mathématiques – contre un garçon sur quatre, selon le dernier rapport de l’Académie de sciences, publié en juin 2024. Cela ne serait pas forcément très grave si ça n’entraînait pas des inégalités entre les sexes en termes d’orientation scolaire et professionnelle. Ainsi, sur l’ensemble des ingénieurs en France, seuls 23 % sont des femmes, selon l’enquête 2019, des Ingénieurs et Scientifiques de France. Alors qu’en ce mardi 11 février 2025, on célèbre la Journée internationale des femmes et des filles de science, essayons de résoudre cette équation à plusieurs inconnues.
Des clichés véhiculés dès l’enfance
Les filles seraient plus douées pour les lettres, et les garçons pour les chiffres. Et quoi ? On se contente de ce stéréotype ? Il n’est pourtant basé sur rien, puisqu’une récente étude de l’Institut des politiques publiques, confortée par un rapport du ministère de l’Éducation nationale en 2023, confirme que « les filles ont le même niveau en mathématiques que les garçons en début de cours préparatoire (CP), mais décrochent dès le milieu de cette première année d’école primaire, alors qu’elles conservent un avantage sur les garçons en français ». Un écart qui par la suite, n’a de cesse de s’accroître. La faute, notamment, aux clichés cités plus haut, véhiculés dès la petite enfance, entretenus ensuite et responsables de mauvaises orientations scolaires et professionnelles....