Pour 53 % des femmes, la charge mentale impacte négativement la carrière professionnelle
Selon une étude Ifop pour l’agence News RSE publiée jeudi 5 décembre, un quart des femmes freinent leurs ambitions à cause de la charge mentale. Et la moitié d’entre elles en ressentent les effets négatifs.
Si le phénomène est déjà bien documenté, les chiffres, mis à jour, sont toujours trop élevés. La charge mentale a des effets délétères sur la carrière professionnelle des femmes. Pire, cela a des conséquences négatives et durables sur la vie de nombreuses d’entre elles à en croire une étude Ifop, publiée jeudi, pour l’agence de communication News RSE.
Sur un panel de 1 000 femmes, le sondage établit que 71 % d’entre elles déclarent ressentir une charge mentale. Celle-ci, à cause de la fatigue ou de la baisse de productivité engendrée, impacte négativement la carrière de 53 % des personnes interrogées.
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La charge mentale émane souvent de la vie privée mais elle s’établit aussi au bureau où les femmes doivent gérer des tâches extraprofessionnelles, souvent peu valorisées, autour de la cohésion d’équipe – l’organisation des pots de départ ou l’intégration de nouveaux arrivants par exemple.
Même dans la vie de bureau il y a de la charge mentale
L’organisation même de la vie professionnelle semble reposer sur les femmes si on en croit les personnes interrogées dans l’étude : pour 48 % d’entre elles, ce sont les femmes qui gèrent les pots et 35 % estiment même que les femmes mettent en place les réunions professionnelles.
« Ce baromètre révèle des inégalités de genre très fortes : on va confier ce type de tâches aux...
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