8 choses à savoir sur le sopk (syndrome des ovaires polykystiques)

Le syndrome des ovaires polykystiques touche de 5 à 10 % des femmes en âge d’avoir des enfants et peut être synonyme d’infertilité. On fait le point.

Comment se manifeste-t-il ?

« Tout a commencé vers 14-15 ans par quelques boutons sur le visage. Surtout, des poils se sont mis à pousser aux mêmes endroits que chez les garçons, sur le menton et un peu sur la poitrine. Et j’avais aussi de la moustache que je décolorais... Au début, j’ai mis ça sur le compte de la puberté, mais j’ai été très vite complexée. Mes cycles étaient totalement irréguliers, je pouvais passer plusieurs mois sans règles. Je sentais bien que quelque chose clochait. » Le récit de Manon, 25 ans aujourd’hui, évoque les symptômes typiques du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), qui débute souvent dès l’adolescence : hirsutisme (pilosité masculine), acné, menstruations espacées ou absentes. Sans oublier, dans certains cas, « le surpoids et l’obésité, qui favorisent l’apparition et l’aggravation du syndrome », précise le Pr Sophie Catteau-Jonard, chef du service de gynécologie médicale, orthogénie et sexologie à l’hôpital Jeanne-de- Flandre (CHU de Lille).

A quoi est-il dû ?

Autrefois appelé syndrome de Stein-Leventhal, le SOPK est la conséquence d’un déséquilibre hormonal chez la femme, c’est-à-dire d’une production excessive d’hormones mâles. On parle d’hyperandrogénie, qui se traduit par un excès de testostérone, à l’origine des différentes manifestations d’ordre masculin, et une raréfaction, voire une absence, d’ovulation. De nombreux petits follicules...

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