Abandon de poste : ce que la réforme du chômage change pour les salariés en 2023

Les demandeurs d'emploi sont dans le viseur de l'exécutif. Le gouvernement a annoncé un durcissement de la réforme de l'assurance-chômage, avec la diminution de l'indemnité en fonction du taux de chômage en France. L'entrée en vigueur de la loi Travail 2 en 2023 aura également des répercussions sur les abandons de poste. Si un salarié ne se présente volontairement plus au travail, il était jusqu'à présent licencié pour faute et donc éligible aux allocations de retour à l'emploi. Or, avec les nouvelles règles d'indemnisation par Pôle emploi, un abandon de poste sera considéré comme une démission qui, elle, ne permet pas de versements d'indemnités-chômage. Comme l'explique Le Parisien, mardi 27 décembre 2022, les employeurs auront toujours l'obligation de contacter par courrier recommandé leur employé pour le sommer de justifier son absence ou de revenir au travail. Cela étant, en cas de non-retour, le salarié mis en demeure deviendra de fait démissionnaire présumé.

Il existe des raisons de ne plus se rendre au travail malgré son contrat. Pour rompre un CDI tout en conservant des allocations-chômage, il est nécessaire d'obtenir une rupture conventionnelle. Si l'employeur refuse, le salarié peut être tenté par le passage en force, en obtenant un licenciement pour faute professionnelle grave en cas de départ imprévu et injustifié de son emploi. D'autres motifs d'abandon de poste peuvent intervenir : mal-être au travail, conflits avec sa hiérarchie, envie de rechercher un nouvel emploi (...)

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