Accusé de viol dans une troisième plainte, Sean Combs quitte Revolt
Sean Combs a temporairement démissionné de son poste de président de Revolt après avoir été accusé d'agression sexuelle dans trois plaintes distinctes, ce mois-ci.
Les dirigeants de la chaîne de télévision numérique, que le rappeur a cofondée en 2013, ont annoncé la nouvelle sur Instagram, mardi (28 nov. 23). « Sean Combs a démissionné de son poste de président de REVOLT, peut-on lire dans le communiqué. Bien que M. Combs n'ait auparavant joué aucun rôle opérationnel ou quotidien dans l'entreprise, cette décision contribue à garantir que REVOLT reste fermement concentré sur sa mission de créer un contenu significatif pour notre culture et d'amplifier les voix de tous les Noirs à travers notre pays et dans la diaspora africaine. »
« Notre objectif a toujours été celui qui reflète notre engagement dans le voyage collectif de REVOLT, un voyage qui n'est pas motivé par un individu, mais par les efforts et les valeurs partagés de toute notre équipe au nom de l'avancement, de l'élévation et de la défense de notre culture, et cela continue », peut-on lire dans la suite du message.
Le rappeur de 54 ans a été poursuivi en justice ce mois-ci par la chanteuse Cassie, qui alléguait qu'il l'avait soumise à des années d'abus sexuels et physiques au cours de leur relation qui a duré de 2007 à 2018. La plainte a été réglée le lendemain par un accord. Cependant, en l’espace d’une semaine, Puff Daddy a été accusé d'agression sexuelle par deux autres femmes. Un porte-parole de la star a affirmé que le procès de la première accusatrice était une tentative d'extorsion d'argent et que sa plainte était « inventée et non crédible ».
