Accusée de « démence » lors de son accouchement, cette maman veut récupérer la garde de son fils de 5 ans

La naissance d’un enfant est censé être le plus beau jour de l’existence de ses parents. Dans le cas d’Aïcha, professeur de Français dans un lycée d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), l’expérience a viré au cauchemar, comme le rapporte nos confrères du Parisien. Plus de cinq ans après la naissance de son fis, Aïcha continue à se mobiliser pour en récupérer la garde. À ce jour, la maman de 46 ans ne peut lui rendre visite que toutes les six semaines, encadrée par des professionnels de santé et au sein d’un AFT (Accueil Familial Thérapeutique) à Paris. Et le reste du temps, le garçon de 5 ans est hébergé dans une famille d’accueil de Montfermeil (93). Cette situation n’est pas nouvelle puisqu’Aïcha s’est vu retirer le nouveau-né quelques jours après l’accouchement afin que l’enfant soit placé.

Accouchement chaotique

Son histoire malheureuse commence en 2017, alors qu’elle rencontre le futur père de l’enfant. S’estimant piégée, elle le juge comme cherchant « un mariage gris et qui était schizophrène » et tombe enceinte de lui quelques mois plus tard. Elle dit découvrir alors une autre personne et dépose plusieurs plaintes pour violences conjugales. Lors de son accouchement le 24 juillet 2018 dans un hôpital parisien, le personnel médical lui reproche « une crise de démence » : Aïcha aurait tiré les cheveux de la sage-femme. « Mais c’est faux, tout a été inventé », s’insurge-t-elle. « J’ai...

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