Acompte ou avance sur salaire : mon employeur peut-il le refuser ?
La hausse de l'inflation et donc la baisse du pouvoir d'achat pour les ménages ont mis en difficulté de nombreux Français. Alors que Noël arrive, certains se demandent comment ils vont pouvoir faire face à toutes les dépenses que cela engrange. Entre les cadeaux, le repas et la décoration, ça monte vite.
L'une des solutions est de demander un acompte à votre employeur. D'après une étude de la start-up française Rosaly, spécialisée dans les acomptes, 27 % des Français ont demandé cette année un acompte sur salaire en prévision de Noël, rapportent nos confrères de TF1.
Ces travailleurs qui ont fait cette demande sont majoritairement âgés de 25 à 35 ans. D'après la même étude, seuls 25 % les Français âgés de moins de 30 ans hésitent avant de demander un acompte, contre environ 50 % chez les plus de 50 ans.
L'acompte et l'avance ne sont pas la même chose. L'acompte peut vous être versé sur la base de ce que vous avez déjà travaillé, alors que l'avance est une somme donnée par l'employeur en anticipation du travail que vous devez effectuer. "Vous ne pouvez demander à votre employeur de vous verser un acompte qu'au cours de la 2e quinzaine du mois et le montant de l'acompte correspond à la moitié de votre salaire mensuel", précise le site service-public.fr
L'employeur ne peut pas refuser le versement d'un acompte pour un travail déjà effectué si c'est la première demande dans le mois et qu'elle a lieu après la moitié du mois. En revanche, dans le cas d'une avance, donc quand le travail (...)