Télétravail : pourquoi contraindre les salariés à revenir au bureau est une mauvaise idée

Le retour au bureau regagne du terrain en France. Après Publicis, c'est au tour de Groupama Immobilier de rappeler ses employés dans ses locaux de la Défense. Éric Donnet, directeur général de l'entreprise, justifie cette décision en évoquant «une crise immobilière» et la difficulté de tisser des liens solides via des outils tels que Teams et Slack. Productivité, sens du collectif et créativité, autant de facteurs qui sont souvent associés au travail en présentiel et qui sont défendus par la majorité des dirigeants français et américains.

Attention toutefois, imposer un retour au bureau peut avoir des effets néfastes. En effet, une politique de présence rigide peut décourager de potentiels candidats intéressants et entraîner le départ de certains collaborateurs. «Le télétravail est considéré par les salariés comme un acquis, donc revenir dessus peut être irritant», alerte Jean-François Foucard, chargé des questions d’emploi au sein du syndicat des cadres CFE-CGC, dans un article des Échos.

Plus surprenant encore, obliger les salariés à revenir au bureau aurait un impact négatif sur la performance économique de l'entreprise, selon une étude menée par la start-up Scoop et reprise par le site helloworkplace.fr. En s’appuyant sur les données du Flex index, cette étude établit un lien entre le télétravail et le chiffre d'affaires de 554 entreprises cotées en bourse. Les résultats montrent que les entreprises laissant à leurs collaborateurs le choix de leur lieu de travail, ou fonctionnant (...)

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