Acupuncture : démêlez le vrai du faux

Vrai et faux. Ça ne fait qu’une cinquantaine d’années que les études scientifiques et essais cliniques s’accumulent pour évaluer ses effets, notamment sur diverses douleurs chroniques (arthrose, lombalgies…), les maladies inflammatoires intestinales et les nausées. Mais en Chine, sa terre de naissance, la pratique est validée depuis bien plus longtemps ! À l’âge de pierre déjà (10 000 à 4 000 av J.-C.), on utilisait déjà des poinçons en pierre en guise d’aiguilles. Et les premiers textes décrivent précisément cette thérapeutique dès le Ier siècle avant J.-C.

Vrai. En France, les médecins et dentistes ayant validé une capacité médicale d’acupuncture, ainsi que les sages-femmes ayant reçu un diplôme universitaire d’acupuncture obstétricale (deux ans supplémentaires d’études) ont le droit d’utiliser les aiguilles. Toutefois, certaines personnes continuent d’exercer hors de ce cadre. En cas de doute, consultez l’annuaire de l’association ou de la fédération des médecins acupuncteurs de France.

Vrai. Plus de 13 000 essais cliniques l’ont montré. Pour en avoir le cœur net et distinguer l’effet de l’acupuncture à celui d’un placebo, on a comparé les résultats obtenus par les aiguilles d’acupuncture et ceux induits par des copies mimant les vraies (des modèles rétractables). Résultat : les premières ont des effets sur les migraines, céphalées, certaines douleurs (articulaires, musculosquelettiques, postopératoires), l’arrêt du tabac, les allergies respiratoires. Néanmoins, on ne comprend (...)

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