Vous avez adoré « La Servante écarlate » de Margaret Atwood ? Ne manquez pas les romans choc de cette autre romancière américaine, tous disponibles en poche
Dès sa publication en 1985, « La Servante écarlate » de Margaret Atwood a ouvert la voie à de nombreuses autrices soucieuses d’écrire sur les droits des femmes. Parmi elles, on retrouve une autrice américaine, spécialiste de la linguistique.
Que se passerait-il si un gouvernement totalitaire enlevait ou restreignait le droit de paroles de ses ouailles ? Et si cela ne visait que les femmes et les filles ? Voici le point de départ du glaçant Vox, dévoilé dès 2019 et depuis disponible en petit format chez Pocket, que son autrice Christina Dalcher décrit elle-même comme un mélange de La Servante écarlate de Margaret Atwood et des Femmes de Stepford d’Ira Levin. Dans le monde dépeint par cette fan de Stephen King, la population féminine est contrainte de respecter un quota de cent mots par jour. Une thématique que la romancière connaît bien : avant de se consacrer à l’écriture, elle a été chercheuse aux Etats-Unis, en Angleterre et au Moyen-Orient dans le domaine de la linguistique et du son.
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Christina Dalcher imagine une société autoritariste, régissant le droit de parole ou l’accès à l’éducation selon son mérite
Son roman suivant, Q.I., dépeignait lui aussi une société régie par un autoritarisme effrayant, élitiste et ségrégationniste. Si la population peut y converser sans limite de mots, il faut cependant prouver dès le plus jeune âge que l’on est un citoyen brillant : chaque élève a un « quotient Q » qui, selon ses résultats aux tests basés sur son Q.I (mais pas que), lui permet de suivre ses études dans un établissement de choix… ou au contraire dans un internat lointain...