Adriana Karembeu battue par son père dans son enfance : "J’avais espéré qu’il me dise 'Je suis désolé'" nous confie-t-elle

Derrière ses yeux clairs se cache une âme blessée. Dans son autobiographie Libre, sortie aux éditions Leduc ce jeudi 2 mai 2024, Adriana Karembeu raconte son enfance difficile. Dans la Slovaquie communiste d'alors, elle relate ce que signifie vivre dans un pays occupé. "Petite, quand je regarde par la fenêtre chez ma grand-mère, je suis persuadée qu’on va annoncer la guerre et que les premiers avions de chasse vont percer mon ciel bleu, écrit-elle. En 1968, mes parents ont bien vu les tanks et les chars débarquer pour briser l’élan réformiste, alors il est possible que ça arrive. Le danger a autant de réalité pour les adultes que pour les enfants." Le spectre d'une guerre, ce n'est pas le seul qui est placé au-dessus de la tête de la petite Adriana. Après avoir passé ses premières années élevée par sa grand-mère, sa Starka, avec qui elle était très fusionnelle, elle s'installe avec son père et sa mère qui vient de terminer ses études. Un évènement qu'elle décrit comme traumatisant : "Je suis arrachée au Paradis, raconte-t-elle. Pour moi, cet événement est plus douloureux que la guerre." L'époque des violences intra-familiales commence après la naissance de sa sœur, Natalia.

La petite Adriana a 6 ans, mais elle ressent déjà la préférence de son père pour sa cadette. Ses notes à l'école deviennent un prétexte pour lui asséner des coups. "Combien de fois ai-je reçu un coup de ceinture en cuir ? Je n’ai aucun droit à l’erreur, c’est tout bonnement inenvisageable, se souvient-elle. (...)

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