Affaire Bygmalion : cinq questions sur la condamnation de Nicolas Sarkozy

L’ancien Président français a été reconnu coupable de financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012 dans le dossier Bygmalion. Il a annoncé faire appel de sa condamnation. Retour en cinq questions sur la condamnation de Nicolas Sarkozy.

Va-t-il vraiment aller en prison ?

Non, Nicolas Sarkozy n’ira pas physiquement en prison. Le tribunal correctionnel de Paris a précisé que « la peine serait aménagée et exécutée sous le régime de la surveillance électronique ». L’ancien chef de l’État devra donc porter un bracelet électronique. Son avocat a annoncé à la sortie de l’audience que Nicolas Sarkozy allait faire appel de sa condamnation. L’affaire sera donc portée devant la Cour d’appel et jugée à nouveau. L’appel étant suspensif, Nicolas Sarkozy sera à nouveau présumé innocent lorsque cet appel sera formé, comme l’explique BFM.

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Était-il présent lors du verdict ?

Nicolas Sarkozy n’était pas physiquement présent dans la salle lorsque le jugement a été rendu. Par ailleurs, tout au long du procès, qui a duré deux mois, il n’est venu qu’une seule fois, le jour de son audition.

Quelle était la peine requise par le parquet ?

Le tribunal avait requis un an de prison dont six mois ferme et 3 750 euros d’amende contre l’ancien président de la République, la peine la plus lourde pour des faits de « financement illégal de campagne électoral » pour lesquels il était poursuivi. Le parquet est donc allé plus loin que les réquisitions en condamnant Nicolas Sarkozy à un an de prison ferme.

Est-ce que d’autres personnes ont été condamnées dans cette affaire ?

Les treize...

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