Affaire Estelle Mouzin : comment cette simple phrase de Michel Fourniret a poussé la police belge à engager des “moyens extraordinaires” dans l’enquête

Affaire Estelle Mouzin : comment cette simple phrase de Michel Fourniret a poussé la police belge à engager des “moyens extraordinaires” dans l’enquête

Erreurs judiciaires ou enquêtes bâclées, ses crimes sont restés impunis pendant plus de quinze ans. Déjà incarcéré dans les années 80 pour une dizaine d’agressions sexuelles sur mineures, Michel Fourniret a pris du gallon dans le domaine criminel en commettant son premier meurtre deux mois seulement après sa sortie de prison. S’en sont suivies près de deux décennies d’un terrible parcours meurtrier qui a fait (au moins) onze victimes. L’Ogre des Ardennes a longtemps réussi à échapper à la justice, jusqu’à ce fameux jour de 2003 lors duquel il a été arrêté. Le 26 juin de cette année, Michel Fourniret kidnappe une nouvelle jeune fille à Ciney, en Belgique. Mais pour la première fois, les choses ne se passent pas comme prévu : Marie-Ascension, 13 ans, parvient à s’échapper de la camionnette. Recueillie par une automobiliste qui a le réflexe de relever la plaque d’immatriculation du ravisseur, l’adolescente survivra et deviendra celle grâce à qui l’un des pires tueurs en série que la France et la Belgique aient connu a pu être identifié, et appréhendé.

Dans un numéro inédit de l’émission Au bout de l’enquête consacré à l’affaire Estelle Mouzin – que Femme Actuelle a pu regarder avant sa diffusion sur France 2, samedi 9 novembre 2024 – on apprend qu’un détail très précis lors de cette tentative d’enlèvement a permis aux enquêteurs de faire la lumière sur les atrocités commises par le couple Fourniret-Olivier. Tout est parti d’une simple phrase, prononcée par l’Ogre des Ardennes et rapportée (...)

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