Affaire Grégory : ce que le progrès pourrait permettre sur les enregistrements du corbeau, selon un expert

Le 16 octobre 1984, Grégory Villemin est retrouvé mort dans la Vologne, en Lorraine. Rapidement, l'enquête permet de faire émerger des conflits au sein de la famille du petit garçon alors âgé de quatre ans. Les parents du petit Grégory, Christine et Jean-Marie Villemin, avaient reçu divers appels et des lettres de la part d'un mystérieux corbeau, après sa mort. Malgré les longues années d'enquête, le responsable de la mort du petit garçon, retrouvé ligoté, n'a jamais été identifié. Mercredi 20 mars 2024, à la demande des avocats des parents de Grégory, la cour d'appel de Dijon a décidé que certains actes d'enquête allaient être de nouveau étudiés.

Comme le rapportent nos confrères de RTL, jeudi 21 mars 2024, la cour a demandé qu'un complément d'analyse ADN soit effectué, notamment en faisant des rapprochements nouveaux. "Il n'y a pas d'hypothèse sur untel ou untel, mais toutes les personnes qui apparaissent dans le spectre de l'enquête, doivent être contrôlées", indique une source proche du dossier à nos confrères. La cour d'appel a aussi ordonné "une étude de faisabilité en biométrie vocale en se servant des progrès de la science pour réanalyser la voix des corbeaux dans cette affaire et ainsi définir une 'identité vocale'". Une bonne nouvelle pour Me François Saint-Pierre, Katia Gabriel et Marie-Christine Chastant-Morand, les avocats des parents de Grégory Villemin qui ont affirmé être "extrêmement reconnaissants envers la justice".

Interrogé par Le Parisien, dans un article (...)

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