Affaire Jubillar : des traces "digestives et vaginales", ce que révèlent les analyses de la housse de couette

Sa sixième demande de remise en liberté aboutira-t-elle ? Mardi 11 octobre 2022, par la voix de ses avocats, Cédric Jubillar tente à nouveau d'obtenir sa libération de la maison d'arrêt de Seysses (Haute-Garonne), où il est détenu depuis plus d'un an. Le peintre-plaquiste de 34 ans est accusé du meurtre de son épouse Delphine, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines (Tarn). Parmi les pièces à convictions au cœur de cette inextricable affaire : une couette, que ce père de deux enfants avait lavée après la disparition de l'infirmière. Comme le relate La Dépêche, de nouveaux éléments de l'expertise ont été versés au dossier. Des traces de la flore oropharyngée, digestives et vaginales, en faible quantité, ont été décelées sur cette fameuse housse. Des micro-organismes que l’on retrouve de manière très fréquente et un peu partout, selon les experts. Ces analyses bactériologiques n'ont pas permis d'identifier une trace d'ADN et sont donc à aborder avec précaution.

La couette de Delphine Jubillar a été une pièce à conviction majeure. Mais son analyse n'a finalement rien donné de très probant. Aucune trace de sang humain n'a été retrouvée sur le tissu, ni dans l'eau prélevée dans la machine à laver. Au moment du déclenchement de l'affaire, le procureur de la République de Toulouse avait affirmé en conférence de presse que les gendarmes avaient vu Cédric Jubillar en train de lancer une machine à laver avec la couette. Un étrange comportement alors que son épouse (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite