Affaire l’abbé Pierre : ces récentes décisions qui font évoluer les choses
L’abbé Pierre est aujourd’hui accusé de violences sexuelles par 24 femmes, des nouvelles accusations qui commencent à avoir un impact concret sur la société. ELLE fait le point sur ce que cette affaire fait évoluer au sein de la société, comme dans l’Église catholique.
Une icône nationale égratignée pour toujours. Depuis l’accumulation des révélations de violences sexuelles visant l’abbé Pierre, les décisions concrètes visant à effacer progressivement son nom de l’espace public émergent et son statut intouchable est clairement remis en question, et ce même par les institutions religieuses qui acceptent à leur tour de faire la part du travail. ELLE fait le point sur les récentes décisions qui font évoluer la situation.
Ouverture des archives de la Conférence des évêques de France
En premier lieu, la Conférence des évêques de France (CEF) a pris la décision exceptionnelle d'ouvrir immédiatement ses archives aux chercheurs, en réponse aux accusations de violences sexuelles qui vise le célèbre prêtre, à nouveau accusé par 17 nouvelles femmes de violences sexuelles. Une mesure tout à fait exceptionnelle qui montre à quel point cette affaire fait bouger certaines frontières, les archives étant conservées pendant 30 ans avant d'être accessibles habituellement. Il s’agit des archives de l’Église de France conservées à Issy-les Moulineaux, distinctes de celles des diocèses.
>> Lire aussi : L'abbé Pierre accusé d'agressions sexuelles : voici ce qu'il faut retenir du rapport d’Emmaüs
Les archives seront ainsi accessibles aux chercheurs mandatés par Emmaüs pour enquêter, a annoncé ce jeudi son président Éric de Moulins-Beaufort sur les ondes de RCF et Radio Notre-Dame. L’homme...
Lire la suite de l'article sur Elle.fr