Affaire Lina : pourquoi la piste d’un accident maquillé en disparition est exclue

Impuissance et incertitude, deux des pires sentiments humains qui se mêlent chez les proches de Lina et les enquêteurs en charge du dossier de sa disparition. Depuis le 23 septembre 2023, quelques minutes à peine après l’alerte donnée par la mère de l’adolescente de 15 ans, les gendarmes ont pris mesure de la gravité de la situation. Ce jour-là, Lina se volatilise mystérieusement sur le chemin entre son domicile de Plaine et la gare de Saint-Blaise-la-Roche, où son amie l’attend avec une surprise. La jeune fille doit prendre un train en direction de Strasbourg, pour rejoindre son petit ami Tao. C’est en ne la voyant pas arriver que ce dernier contacte Fanny Groll, la maman de Lina, pour lui faire part de son inquiétude.

Immédiatement, des recherches sont lancées, et des chiens pisteurs mobilisés pour refaire le trajet emprunté à pied par l’adolescente disparue. Mais ils perdent soudainement sa trace sur le bord de la route. “Le maître-chien a été formel, à cet endroit-là, les pieds de Lina ne touchent plus le sol”, explique sa mère devant les caméras de France 2, dans le reportage diffusé le 2 mars 2024 dans l’émission 13h15, le samedi.

La première explication qui vient à l’esprit des gendarmes de Schirmeck, c’est l’hypothèse d’un accident maquillé. Mais celle-ci a été très vite écartée. “Sur toute la portion de route où l’on pense que Lina a disparu, il n’y a absolument aucune trace : pas de traces de freinage, pas de débris de verre…”, précise Hervé Miclo, journaliste au quotidien (...)

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