Affaire PPDA : l’enquête pour viols a été classée sans suite

La justice a estimé que les huit plaintes déposées contre l’ancienne vedette de TF1 étaient insuffisamment caractérisées ou prescrites.

Après quatre mois d'investigation, huit plaintes et les témoignages de 23 femmes, le parquet de Nanterre a annoncé vendredi avoir classé sans suite l'enquête pour viols visant l'ex-présentateur du journal télévisé de TF1, Patrick Poivre d'Arvor, pour cause de « prescription » ou d' « insuffisance de preuves ».

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L'enquête pour viols avait été ouverte en février, suite au dépôt de plainte de l'écrivaine Florence Porcel, qui reproche au journaliste de 73 ans de lui avoir imposé un rapport sexuel non consenti en 2004 et une fellation en 2009. Vendredi, la procureure de Nanterre, Catherine Denis, a estimé dans un communiqué que « ces faits (…) ne peuvent caractériser le crime de viol dans la mesure où aucun élément ne permet de confirmer les propos de l'un ou de l'autre concernant l'existence de cette scène ».

Après Florence Porcel, vingt-deux autres femmes ont également témoigné et sept autres plaintes ont été déposées. Parmi elles, trois pour viol, et quatre pour agressions sexuelles ou harcèlement sexuel.

Une majorité de faits prescrits

Cependant, la majorité des faits reprochés sont prescrits, a expliqué le parquet qui avait confié l'enquête à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP).

Pour ceux non prescrits et dénoncés comme harcèlement sexuel, le parquet a jugé qu'il manquait d'éléments pour constituer cette infraction : « absence de...

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