Affaire Le Tan : la « peur » des anciennes compagnes face à la violence impulsive de Jean-Marc Reiser

Les ex conjointes se sont succédées à la barre pour décrire le calvaire que leur a successivement fait vivre l’assassin présumé de Sophie Le Tan.

« Je voulais partir sans être tuée » : d'anciennes compagnes de Jean-Marc Reiser ont témoigné mardi devant les assises du Bas-Rhin de leur « peur » face à la violence à leur encontre de l'assassin présumé de Sophie Le Tan, capable de subitement « partir en vrille » et de « péter des câbles ».

« Pour lui, les femmes c'est toutes des pantins, on les manipule et on gueule dessus » quand elles ne cuisinent pas ce qu'il veut, lance à la barre, d'une parole forte et rapide, celle qui fut sa dernière compagne.

Décrivant les coups et les « pulsions de colère » de celui qui fut condamné pour subornation de témoins à son encontre en mars, Anne s'arrêtera net un long instant quand son regard croise celui de l'accusé.

Avant elle, Isabelle avait évoqué sa liaison chaotique à l'été 1986 avec Jean-Marc Reiser quand elle le rencontre à l'occasion d'un job d'été de factrice à Strasbourg. L'homme devient vite pressant, elle finit par sortir avec lui « par faiblesse et pour avoir la paix ».

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« Il ne m’a pas tuée, j’ai eu de la chance »

« Une erreur, car la paix, je ne l'ai toujours pas », lâche Isabelle, très émue. Elle va vivre un calvaire avec celui qu'elle décrit comme « très habile pour la manipulation ».

Un jour où elle lui fait faux bond, préférant aller à la...

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