Affaire Troadec : quatre meurtres pour des lingots d'or introuvables

Alors que le procès d’Hubert Caouissin, accusé du meurtre de sa belle-famille en 2017 s’est ouvert ce mardi, retour sur cette affaire familiale mêlant jalousie, héritage et paranoïa.

Pendant trois semaines, les juges de la cour d’assises de Loire-Atlantique vont tenter d’élucider les mystères qui persistent autour de l’affaire Troadec. En février 2017, Pascal, Brigitte, Charlotte et Sébastien Troadec ont disparu de leur maison d'Orvault près de Nantes. On apprendra finalement quelques semaines plus tard, que cette famille très discrète a été tuée par leur beau-frère, Hubert Caouissin. Pour justifier son geste auprès des gendarmes, cet ouvrier chaudronnier de l'arsenal de Brest argue d’un différend autour d’un trésor familial.

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Un hypothétique magot de la Seconde guerre mondiale

Le trésor dont parle Hubert Caouissin, en réalité, personne ne l’a jamais vu. Il s’agit d’une confidence faite par le grand-père Troadec à son épouse. Renée Troadec raconte en effet aux enquêteurs que son mari lui a confié il y a plusieurs années, avoir trouvé des pièces et des lingots d’or datant de la Seconde guerre mondiale, dans leur ancien logement. Après le décès de son époux, Renée Troadec reproche à son fils Pascal, d’avoir dérobé le trésor et spoilé sa fille, Lydie, compagne d’Hubert Caouissin. Depuis, les différents membres de la famille ne se parlent plus.

Un espionnage qui tourne au bain de sang

Face aux enquêteurs, Hubert Caouissin explique s'être rendu chez les Troadec dans la nuit du 16...

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