Dominique Pélicot, des viols de Mazan aux cold cases : l’histoire d’un criminel en série hors-normes ?

Affaire des viols de Mazan : l’ADN de Dominique P. retrouvé dans des « cold cases »

Le procès de Dominique Pélicot, accusé de crimes sexuels d’une ampleur sans précédent, éclaire le parcours d’un criminel sexuel insoupçonné. Celui qui a avoué avoir drogué et abusé de sa femme pendant près d’une décennie, est également impliqué dans plusieurs affaires criminelles non résolues.

Une affaire de soumission chimique exceptionnelle qui a ouvert de nouvelles pistes dans plusieurs anciens dossiers non résolus. L’histoire de Dominique Pélicot, un retraité apparemment sans histoire, jugé depuis septembre et jusqu’au 20 décembre dans ce qu’on appelle aujourd’hui le procès des viols de Mazan, suscite non seulement l’attention des médias internationaux mais aussi des autorités.

L’homme de 72 ans a reconnu 225 viols perpétrés par lui ou des inconnus sur sa femme Gisèle, alors qu’elle était inconsciente, droguée à son insu au Temesta. Entre 2011 et 2020, le rituel était toujours le même : il s’agissait de droguer sa femme à son insu jusqu’à ce que cette dernière soit « proche du coma » et ensuite, d’en abuser sexuellement. Dans le téléphone et l’ordinateur du mari : 20 000 photos et vidéos documentant l’horreur qui permettront d’arrêter le violeur de Mazan.

Au total, ce sont 51 personnes qui sont jugées à Avignon actuellement, et pour lesquelles les réquisitions réclament entre 4 et 20 ans de prison ferme. Outre la terrible affaire des viols de Mazan, le tout nouveau pôle « cold cases » de Nanterre a constaté que l’ADN de Dominique Pélicot était présent dans des anciennes affaires criminelles non résolues.

En le prenant en flagrant délit en train de filmer sous les jupes des femmes dans un supermarché, le vigile du Carrefour de Carpentras qui l’a dénoncé à la police en...

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