Affaires des écoutes: Nicolas Sarkozy n’ira pas en détention, malgré ses deux condamnations à de la prison ferme

Dans le cadre du procès des écoutes, l’ancien président a été condamné en appel à trois ans de prison, dont un an ferme. Il avait reçu la même sentence dans l’affaire Bygmalion, en septembre 2021. Malgré ces deux condamnations, la loi prévoit un aménagement possible des peines jusqu’à un an de prison.

La sentence est tombée. Nicolas Sarkozy a été condamné à trois ans de prison, dont un ferme, dans l’affaire des écoutes. La décision a été rendue par la cour d’appel de Paris, ce mercredi 17 mai. L’ex-président français s’est immédiatement pourvu en cassation, suspendant ainsi l’exécution de sa peine. C’est pourtant le premier ancien président de la République à être condamné à de la prison ferme. Avant lui, Jacques Chirac avait écopé de deux ans de prison avec sursis dans le dossier des emplois fictifs de la ville de Paris.

Ce n’est pas la première fois que l’ancien président est épinglé par la justice. Il avait déjà été condamné à un an de prison ferme dans l’affaire Bygmalion, qui portait sur le financement de sa campagne présidentielle de 2012. Cette condamnation, elle aussi, n’est pas définitive. L’affaire doit en effet être rejugée en appel en novembre.

Malgré ces deux condamnations et même dans le cas où elles seraient toutes deux définitives, Nicolas Sarkozy pourrait éviter de passer par la case prison. En effet, depuis mars 2020, les peines de prison peuvent être aménagées lorsqu’elles égalent ou sont inférieures à une durée d’un an. Pour les faits commis avant 2020, cette possibilité est ouverte dans le cas de peines n’excédant pas deux ans de prison ferme.

L’ancien président dans le viseur de la justice pour trois affaires

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